La curée, Emile Zola
Quatrième de couverture
La France de Napoléon III vue par Zola : " A cette heure, Paris offrait, pour un homme comme Aristide Saccard, le plus intéressant des spectacles. L'Empire venait d'être proclamé... Le silence s'était fait à la tribune et dans les journaux. La société, sauvée encore une fois, se félicitait, se reposait, faisait la grasse matinée, maintenant qu'un gouvernement fort la protégeait et lui ôtait jusqu'au souci de penser et de régler ses affaires. La grande préoccupation de la société était de savoir à quels amusements elle allait tuer le temps. Selon l'heureuse expression d'Eugène Rougon, Paris se mettait à table et rêvait gaudriole au dessert... L'Empire allait faire de Paris le mauvais lieu de l'Europe. "
Voici le 2eme roman de la série des Rougon-Macquart. J'ai préféré celui ci parce qu'on entre vraiment dans l'histoire de Paris.
Renée est mariée à Aristide Rougon, dit Saccard. Elle est jeune (la trentaine), elle est belle, riche par sa dot, et son mari a eu un fils, Maxime, de son précédent mariage, avec qui elle s'entend particulièrement bien ...
On suit tout au long du livre Renée dans les soirées mondaines sur les grands boulevards, Aristide dans sa quete de la richesse, et Maxime dans sa quete du monde adulte ...
On les suivra dans des soirées d'orgie, ou l'argent coule à flot tout comme les petits fours et le champagne.
On découvre également le Paris actuel se construire ... Notemment, pour ce roman, les Grands Boulevards, de Opéra à Nation.