sauvages, Melanie Wallace
Dans l'ouest américain, juste aprèsla guerre de sécession, la garnison du capitaine Cutter retrouve deux femmes qui ont été faites prisonnières par une tribu indienne, Constance Smith et Abigail Buwell.
Ils cherchent bien sur à leur faire raconter leur captivité, mais alors que Constance raconte tout ce qu'elle a subi comme mauvais traitements par la famille d'indiens à qui elle a été donnée, Abigail garde le silence, et se laisse attendre la mort dans une vie qui semble ne plus avoir d'intéret pour elle.
La première partie du roman concerne Constance. On y trouve un chapitre très intéressant sur sa captivité, leur tentative d'évasion, et ce qu'elle observe du changement de comportement d'Abigail, qui au début, voulait s'enfuir et qui, au fur et à mesure, s'est accommodée de cette vie sauvage.
La deuxième partie est centrée sur Abigail, sur son silence face aux hommes qui la retrouvent. Sa vie est racontée, son enfance, sa captivité, mais sous forme de récit. On ne sait pas vraiment si c'est elle qui raconte (je ne le pense pas).
Je suis assez partagée concernant ce livre. Il ne m'a pas réellement passionnée, mais il est très intéressant concernant le mode de vie de l'époque. C'est d'ailleurs pour ça que je le classe dans la catégorie "découvertes de civililsations". Mais il fait beaucoup plus documentaire que roman (cette impression est accentuée par l'utilisation du présent et du futur dans le récit, qui ne sont pas du tout des temps utiliés dans les romans, généralement ...).
Ce roman laisse deux impressions : la colère (par le récit de Constance), et la déception (par Abigail), déception d'avoir été "sauvée".