La politique (Livre 1), Aristote

Publié le par Messaline

Qui m'avait dit que je n'ouvrirais plus jamais un livre de philo ??

Heu .. personne ??? :)

 

Voilà que, contre toute attente, j'ai décidé de relire cette partie de l'oeuvre d'Aristote. La raison est bien simple, j'avais mis ce livre en vente sur PriceMinister, et il a été vendu ... Etant relativement court, j'ai décidé de le lire vite fait avant de l'envoyer à l'acheteur ...

 

Donc me voilà replongée dans la philo et mes souvenirs de classe de terminale. Me revient en mémoire une fois ou notre prof m'avait rendu ma copie, un 9/20 (ce qui, avec lui, était déjà pas mal ...) en me disant "tiens, pourquoi j'ai mis 9 ? ça méritait la moyenne, bon tant pis, c'est fait !" ... AAHHHH !! Merci mr A. Finalement, grâce à lui, j'ai eu 15/20 au bac.

 

Aristote et la politique. Le titre fait peur, mais quand on l'ouvre, il n'est aucunement question de la politique telle qu'on l'entend maintenant. la politique d'Aristote, c'est la déclinaison de la hiérarchie de la famille, de la relation entre dominant et dominé, père et enfant, mari et femme, pour aboutir plus largement aux rapports entre les différents citoyens.

 

Différents oui, puisqu'il y a des gens qui, par nature, sont là pour gouverner, et d'autres pour exécuter. La servitude est donc un état par nature ? Pour lui, oui, et d'ailleurs pour ces individus, cette hiérarchie est tout à fait normale.

 

"Que donc par nature certains soient hommes libres et d'autres esclaves, c'est évident, et pour ceux-ci, la condition servile est profitable et juste".

 

Aujourd'hui, dans une époque où les hommes sont sensés naîtres tous égaux, cette thèse fait frémir ... mais il faut se remettre dans le contexte, nous sommes environ en 300 avant JC.

 

Finalement, on s'aperçoit que les choses ont peu changé, mise à part le fait que les hommes naissent maintenant libres et égaux dans certaines sociétés.

 

La politique n'est donc pas le président, les ministres ... La politique, c'est tout ce qui tourne autour de la cité, et plus généralement, autour de l'organisation de la cité par ses citoyens. La cité est composée de plusieurs "villages", qui sont composés de plusieurs "familles", etc, pour arriver à l'individu.

La cité, pour fonctionner, a besoin, de toutes façons de toutes les catégories d'individus. Ceux qui ont l'esprit pour décider et qui ont donc l'autorité (la femme par exemple, aurait l'esprit de décider mais pas l'autorité ...), et ceux qui ont les bras pour exécuter et travailler selon les décisions des premiers.

 

C'est ainsi qu'entre en compte les notions de troc et de commerce. Les uns ont besoin de certaines choses (matérielles, services) que les autres porront leur fournir moyennant une compensation. C'est comme ça que la cité fonctionne. la notion d'argent, de monnaie entre en ligne de compte.

 

Je passerai sur le thème de la chrématistique qui est, pour faire simple, le fait de cumuler l'argent issus des commerces, dans le seul but de cumuler.

 

"L'amour de l'argent comme objet de possession - distinct de l'amour de l'argent comme moyen de goûter aux plaisirs et aux réalités de la vie - sera reconnu pour ce qu'il est, une passion morbide plutôt répugnante, une de ces inclinations à moitié criminelles, à moitié pathologiques, dont on confie le soin en frissonnant aux spécialistes des maladies mentales. "

 

Cette monnaie est ce qui permet de faire fonctionner la société, et donc, les cités. C'est finalement ce qui crée les disparités entre les individus.

 

je vais m'arrêter là.

 

Du coup, je lirais bien la suite.

Publié dans Essais-textes-philo

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